Manque d’énergie, épuisement, brouillard mental, efficacité ralentie, désir à la baisse sont autant de signes qui peuvent alerter et faire penser à un épuisement voire un burn-out. Le burn-out étant l’état extrême d’être consumé, éteint, qui demande un long travail de récupération.

 

 

Burn out

En suisse, l’Office fédéral de la statistique constate que le stress est de plus en plus marqué au sein de la population. En 2017, 21% des personnes actives ressentaient très souvent du stress dans leur travail. En 2012, le chiffre était de 18%. Une augmentation qui ne tarie pas. 49% des personnes stressées se déclarent épuisées émotionnellement dans leur travail, un risque accru de potentielles victimes de burn-out. Dès 2020, la crise Covid n’a pas arrangé les choses. Sur le terrain, les médecins reçoivent journellement des patients anéantis, au bout du rouleau, le verdict est sans surprise, épuisement. L’épuisement émotionnel est considéré comme un signal de risque accru de burn-out.

 

Le burn-out, un mal du 21ème siècle ?

 

Tout va vite, nous sommes surconnectés, emails, réseaux sociaux, intranet, internet,… Les stimuli à assurer notre efficacité dans tous les domaines ne nous lâchent pas. Par-dessus tout, le dérèglement de l’économie depuis 2020, les incertitudes géopolitiques, rajoutent des obstacles qui nous poussent à renforcer nos réactions d’adaptation, plus communément appelé notre stress. Nous sommes très nombreux à être soumis au « syndrome de superman ».

 

 

 

 

 

Afin de renverser la vapeur, couper ce cercle vicieux, il est primordial de trouver une méthode qui empêche d’atteindre l’épuisement. Il est préférable de ne pas tirer trop sur la corde. Pour ceci, la sophrologie est idéale. Le burn-out, qui veut dire consumé en anglais, est un état proche de la sensation de se sentir brûlé. Il est plus facile d’éteindre une petite flamme que de stopper un gros incendie.

 

La clé est d’apprendre à se réguler soi-même. Bien souvent, ce ne sont pas que les facteurs extérieurs qui nous amènent au surmenage. Nous sommes généralement responsables par notre incapacité à lâcher prise et notre perfectionnisme. Il est grand temps d’être acteur de notre vie. Il est temps d’apprendre à atteindre et stabiliser notre équilibre, connaitre ses propres limites et sentir les signaux de notre corps. Nos émotions et sensations sont utiles pour nous alerter afin de nous faire baisser notre cadence. Ceci est bien connu dans le sport. Le rythme pour un cent mètres ou un marathon n’est pas le même. Apprendre à gérer son stress pour ne pas être immergé par celui-ci est devenu vital au 21ème siècle.

 

lumière au bout du tunnel car la sophrologie permet de sortie d'un état d'épuisement

La sophrologie permet de faire connaissance en profondeur avec son corps. Elle permet de faire un arrêt ici et maintenant, afin de scanner son intérieur, ne plus être «la tête dans le guidon». La sophrologie permet de retrouver un bien-être au quotidien. Elle permet de développer nos capacités naturelles sans avoir recours à une alternative médicamenteuse*. La méthode vise l’autonomie des pratiquants. C’est une méthode saine et efficace qui est aujourd’hui utilisée dans la vie privée comme en entreprise. D’ailleurs les consciences s’éveillent, certaines entreprises investissent dans des formations de gestion du stress pour leurs employés.

Le stress n’est pas mauvais. A la base c’est un processus qui est un cadeau et qui nous sauve la vie dans des situations dangereuses par exemple. Cependant c’est sa présence sur la durée qui amène vers un stress chronique. Les réactions biologiques et chimiques du processus de stress vont mettre le corps en alerte sur la durée de manière non équilibrée. Les séquences entre le temps de repos et le temps sous tensions doivent être équilibrées.  Ce sont nos habitudes de vie moderne qui nous confrontent forcément à cette mésaventure. Il est temps de gérer cela pour à nouveau ressentir des sentiments positifs dans nos vies.

*toute décision concernant le traitement médical nécessite un entretien avec son médecin